Véhicules autonomes
Entre-temps, les questions liées aux voitures autonomes se sont avérées plus complexes que prévu, un constat qui ralentit également son développement. Au début, par exemple, il n'existait pas de cadre juridique permettant de tester la technologie sur les routes publiques. Et aujourd'hui, il n'y a toujours pas d'autorisation légale pour les voitures autonomes dans notre pays. Par conséquent, une pionnière du LiDAR comme l'Audi A8 ne peut toujours pas passer au niveau 3 de conduite autonome en Belgique. Ce niveau permet à une voiture de freiner, d'accélérer, de s'arrêter complètement, d'accélérer à nouveau et de changer de voie, sans que vous ayez le volant entre les mains ou que vous touchiez les pédales.
Filip Geuens (CEO XenomatiX) : « De plus, la tolérance à l'égard des erreurs est encore très faible. Dès qu'une voiture autonome est impliquée dans un accident, les médias en parlent immédiatement. Il faudra donc encore du temps pour arriver à des voitures entièrement autonomes (niveau 5). C'est la raison pour laquelle XenomatiX propose aujourd'hui sa technologie LiDAR dans plusieurs autres domaines. L'un d'entre eux concerne les véhicules à guidage automatique (VGA), ou autoguidés, qui transportent des matériaux sans conducteur dans les entrepôts. Comme ces véhicules ne circulent pas sur la voie publique, la législation les concernant est beaucoup plus souple. Par conséquent, les VGA sont déjà largement utilisés dans l'industrie. Audi utilise également le LiDAR dans ses processus de production, par exemple pour tracer la ligne de production de l'Audi e-tron GT quattro par le biais de la numérisation 3D et de la réalité virtuelle. »