Deux méthodologies à l’étude
Le dioxyde de titane est une nanosubstance capable de déclencher un processus chimique par le biais d'un rayonnement UV. L’action de ce dernier permet à cette substance d'utiliser l'énergie chimique dégagée afin de décomposer diverses substances nocives en substances liquides inoffensives. Si ces effets-là sont connus, personne n’avait encore examiné de cas en lien avec l’asphalte. Deux options ont été envisagées : mélanger le dioxyde de titane avec l'asphalte et verser les deux ensemble sur la route, ou pulvériser la substance directement sur l'asphalte.
Les deux méthodes ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients, explique Arne. « Le dioxyde de titane présent dans l'asphalte agit beaucoup plus longtemps et se répand de manière durable. Cependant, il entre beaucoup moins en contact avec les rayonnements UV, réduisant fortement l'efficacité de la réaction chimique, qui atteint seulement 10 % environ. La pulvérisation, elle, interagit au maximum avec les rayonnements UV et s'avère efficace à 95 %. Et si le passage des voitures accélère l'élimination du dioxyde de titane, le spray peut toutefois facilement être réappliqué ultérieurement. Avec la méthode du mélange, seule la (re)construction est possible. »