03/13/2025
En ce qui concerne la transition vers la conduite électrique, Geoffrey Martens a déjà fait la moitié du chemin avec son Audi A3 Sportback TFSI e plug-in hybride, qui combine un moteur essence et un deuxième électrique. La fin de son leasing approchant, il envisage maintenant de passer au 100 % électrique. Pour découvrir un nouveau véhicule, Geoffrey Martens a saisi une opportunité unique proposée par Audi : un test d’une semaine avec la nouvelle Audi Q6 e-tron. Tous les jours sur la route en tant qu’indépendant dans la grande distribution, ce papa de trois enfants voulait savoir si ce modèle convenait à ses déplacements quotidiens et à sa situation familiale. « Mes enfants sont chez moi une semaine sur deux. En plus de me rendre au travail, je dois également les déposer à l’école et les conduire à leurs activités sportives le soir. » La conduite, l’autonomie et le confort sont donc trois paramètres très importants pour lui. Mais avant d’approfondir ces points-là, découvrons d’abord ce qu’il a pensé de la voiture.
Quelques semaines après son essai, Geoffrey garde un beau souvenir de l’Audi Q6 e-tron. « Tous ceux qui l’ont vue étaient impressionnés. Un véhicule réussi aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, avec un habitacle très spacieux pour y installer mes enfants et transporter toutes leurs affaires. Trois véritables places à l’arrière, avec suffisamment d’espace pour les jambes. Si je devais émettre une critique, je dirais que la finition des sièges avant était mieux réussie que la banquette arrière. »
Avec un minimum de 100 km parcourus par jour, Geoffrey a pu également se faire un avis complet sur la conduite. « Bien qu’il s’agisse d’un SUV, la conduite est très souple et confortable. Contrairement à mon hybride actuelle, c’était aussi beaucoup plus silencieux, car on ne ressent plus les vibrations du moteur thermique. Et grâce aux suspensions, on ne ressent pas le poids du véhicule. » Côté technologique, il a beaucoup apprécié les systèmes d’aide à la conduite. « Sur autoroute, cela fonctionnait de manière très fluide, grâce au calcul permanent de la distance avec les autres véhicules. Dès que le véhicule devait freiner, on le ressentait à peine. L’intelligence artificielle embarquée est également très agréable pour générer de nombreuses commandes en mains libres. » Conclusion ? « On se sent comme sur un nuage en conduisant. » (Rires)
Concernant la recharge, Geoffrey est également très positif. « C'est assez facile. Les bornes sont bien faites, on vous explique comment faire. La première fois est un peu hésitante. Est-ce que le badge est bien scannée ? Est-ce que le câble est bien connecté ? Il faut toujours bien vérifier. Lors de ma seule défaillance, j’ai par exemple dû recommencer tout le processus. Mais à part cela, j’étais rapidement très à l’aise. Je rechargeais tous les jours. Je me suis pris au jeu de le faire dès que je le pouvais : au bureau principalement, près de chez moi ou en cours de route. »
En une semaine, Geoffrey a largement dépassé les 1 000 km avec l’Audi Q6 e-tron. Son record sur une journée ? Un aller-retour en direction de Verviers, soit environ 350 km. Bien sûr, pour juger ce résultat, il faut tenir compte des températures hivernales, qui réduisent inévitablement l'autonomie des voitures électriques. « Un test idéal. Je suis parti avec une batterie chargée à 80 % - réglage d'usine maximum, ndlr - et à mon retour, il me restait 6 km. Avec une batterie pleine à 100 % et de meilleures conditions météorologiques, j'aurais probablement eu un peu plus d'autonomie. »
Par rapport à l’infrastructure de recharge, Geoffrey a un message clair à faire passer : « La seule borne rapide la plus proche se trouvait à Gembloux, cela signifie qu’il faut déjà faire un peu de route. Ce n’est pas toujours pratique. Dans l’ensemble, on trouve régulièrement des bornes dans les magasins, les pompes à essence et sur les autoroutes, mais en-dehors de cela, il y a moyen de faire encore beaucoup mieux. » Son conseil ? « Il faut prendre une nouvelle habitude : avant de partir, se demander où l’on peut recharger. Dans la pratique, la meilleure solution serait d’installer une borne chez moi, ce que je ferai probablement si je passe au 100 % électrique. »
Et la suite ? Geoffrey n’a pas encore pris sa décision, même s’il est ravi de son test. Il nous fait sa liste de « pour » et de « contre » : « En ce qui concerne la conduite, le confort, le bien-être, je vote clairement pour le 100 % électrique. Mais pour la pratique, j’ai l’impression que, à l’heure actuelle, le thermique ou l’hybride restent plus intéressants pour moi en termes de prix, d’usage, d’infrastructure disponible. J’aimerais également découvrir davantage de modèles en milieu de gamme. »
